Avec l’énorme «déficit d’infrastructure» avec lequel le pays fait face, le Canada doit débattre à savoir si des banques d’infrastructure (iBanks) devraient être créés pour aider les gouvernements au niveau fédéral, provincial et municipal à construire un carnet de commandes pour les routes, les écoles et le transport en commun, rapporte une étude publiée le 27 février dernier par le Van Horne Institute (VHI).
Les iBanks sont des sociétés qui lèvent des capitaux auprès de fonds publics, privés, ou en partenariat public-privé pour ensuite investir ce capital dans des projets d’infrastructures de toutes sortes, explique Brian Flemming de Halifax, Senior Fellow au VHI et auteur du rapport. Les iBanks permettent aux emprunteurs de faire appel à un prêteur qui est un expert dans le domaine ce qui n’est pas généralement le cas présentement au Canada.
« Le Canada est l’un des rares pays dans le monde développé qui n’a pas étudié cette possibilité », a déclaré Flemming. « La création d’une iBanks ne sera pas une panacée pour tous les besoins d’infrastructure au Canada, mais ce type d’institution peut ajouter un autre outil important dans la boîte à outils des possibilités pour les intervenants de secteur public qui sont aux prises avec de grands besoins et des fonds limités. » A-t-il prisé à Canadian Shipper.
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